Programme

Une pièce qui interroge avec acuité notre rapport au travail et à l'identité sociale Une charge impitoyable contre le capitalisme moderne

« Il frise la cinquantaine, porte haut la cravate, aime faire ronronner sa GTI décapotable ou promener sa femme dans les palaces de Gstaad ou d'ailleurs. Il a parfois voué entre vingt et trente ans de sa vie à sa boîte, il est le bras droit de son suzerain de PDG qu'il ne tutoie pas mais presque, et il ignore que la disgrâce est imminente. Il ignore surtout les lendemains d'une dégradation expéditive, le bureau familier occupé par un « plus jeune et plus mobile », les yeux remplis de curiosité du voisin à qui il faudra tout expliquer etc. Cette chronique d'une chute annoncée est celle d'un col blanc haut de gamme, autrement dit d'un top dog. L'écrivain bâlois Urs Widmer en a fait la matière de Top dogs, pièce choc qui sonde le corps en pleine mutation des entreprises à gestion rationalisée. »
Alexandre Demidoff, Le Temps, 25 avril 1998

Pièce phare du théâtre suisse contemporain, plus de 25 ans après sa création, Top dogs résonne particulièrement dans une société où précarisation du travail, burn-out et crises d'identité professionnelle sont devenus monnaie courante.

Bonus, apéro de Noël

Un mot sur l'auteur :
Urs Widmer (1938-2014) est l'un des auteurs suisses germanophones les plus importants du XXe siècle. Né à Bâle, il était romancier, dramaturge et traducteur. Son œuvre est caractérisée par un regard à la fois critique et humoristique sur la société contemporaine. Widmer a reçu de nombreux prix littéraires. Top dogs a été créé à Zurich en 1996, durant une période marquée par les restructurations économiques massives, les fusions d'entreprises et les vagues de licenciements qui ont touché l'Europe dans les années 1990. La pièce s'inspire de témoignages réels de cadres supérieurs ayant perdu leur emploi.



Présenté par L’Estrade, Moutier
Mise en scène : Fabien Charmillot assisté par la troupe
Jeu : Myriam Ruch, Mimoza Gashi, Roubina Kouyoumdjian, Geneviève Maitin, Lucien Jacquemettaz, Kader Khodja, Léonard Paget, Fabien Charmillot
Régies : Guillaume Lachat

Que ma joie demeure… Phèdre ! de François Gremaud revient à Porrentruy ! Et non plus pour une, mais deux représentations à l’Inter !

Et avec elle, le formidable Romain Daroles, conférencier enthousiaste, qui nous raconte tout Racine et fait, gageure suprême, d’une tragédie une comédie. Et pourtant toute la pièce est là, la musique des alexandrins, la force des passions, la mythologie, …
Romain Daroles interprète, avec justesse, ce jeune professeur stagiaire, loufoque et débordant de l’envie de transmettre. Cette mise en abyme de la pièce de Racine, imaginée par la remarquable compagnie suisse 2B company, est autant un hymne au théâtre qu’un hymne à la vie. 

À ne pas manquer
Cette pièce, d’abord créée pour les écoles en 2017, adaptée aux salles de théâtre en 2018, n’a jamais cessé de tourner depuis. La SAT l’avait accueillie à l’Inter en 2020.



Site de la compagnie : 2bcompany.ch
Texte : François Gremaud d’après Jean Racine
Conception, mise en scène : François Gremaud
Jeu : Romain Daroles
Lumières : Stéphane Gattoni
Administration : Michaël Monney
Production : Théâtre Vidy-Lausanne

Les représentations du samedi seront traduites en langue des signes avec l’association Toutouïe BEJUNE, association pour les personnes sourdes et malentendantes.
Samedi 17h, représentation avec interprétation en langue parlée complétée (LPC)
Samedi 19h30, représentation avec interprétation en langue des signes (LSF)

Pour les personnes désirant bénéficier de cette prestation les réservations se font par l'intermédiaire de l'association : toutouiebejunesuisse.e-monsite.com

Gnocchi ou quand le théâtre devient une cuisine de l’intime ! Gnocchi, une réflexion sensible sur la mémoire, l’identité, l’héritage et le passage du temps.
Paola Pagani et Antonio Buil interprètent Ornella et Renato, une mère et son fils. Ornella nous transmet sa recette des gnocchi et partage des fragments de vie, des souvenirs en lien avec son parcours d’immigrée italienne, en Suisse depuis une trentaine d’année. De la cuisine, on passe au salon, où Renato nous rejoint…
Un spectacle où la fiction semble s’effacer et faire place à l’authenticité et l’humanité du propos. Comme si cette histoire allait nous parler intimement.

Un mot sur la compagnie Le Teatro due Punti
Depuis 1998, Paola Pagani et Antonio Buil collabore sur différents projets au sein de la compagnie Teatro due Punti. Le duo a signé depuis plus de quinze spectacles et performances où s’affiche avec générosité un univers inventif, humoristique, poétique. La compagnie développe un projet théâtral qui place l’acteur au centre du processus artistique et productif. Un acteur qui n’est pas seulement interprète, mais aussi créateur, inventeur, initiateur. Au cœur de leur travail, une recherche de synthèse poétique qui, à travers le corps, le mouvement et un dispositif scénique simple, active l'imaginaire du public Le Teatro due Punti s’est distingué auprès d’un public de jeunes et d’adultes par l’originalité de son langage.




Site de la compagnie : teatroduepunti.com
Écriture collective et jeu : Antonio Buil et Paola Pagani
Collaboration à la mise en scène et costumes : Barbara Schlittler
Vidéos et photos : Erika Irmler
Administration: Léonore Friedli
Production: Teatro due Punti
Co-production : Les Scènes du Grütli
Soutiens à la création : Loterie Romande, Fondation Meyrinoise du Casino, Fondation Leenaards, Commune de Meyrin, Fonds de donations de la Mobilière Coopérative, Action intermittence – Fonds d’encouragement à l’emploi des personnes intermittentes genevoises (FEEIG)